- la pointe-sèche : c’est une application particulière de la gravure au trait du burin, ici remplacé par une aiguille d’acier avec laquelle on grave directement une plaque de zinc ou de cuivre ;
- la manière noire : c’est une gravure en dégradés dont on modèle les formes par grattage, à l’aide d’un brunissoir, d’une plaque de cuivre ou de zinc rendue noire par la création d’un grainage dense ;
- l’eau-forte ou gravure à la pointe sur vernis dur : après application d’un vernis sur une plaque de métal, on effectue une taille plus ou moins profonde avec une pointe en acier puis on immerge la plaque dans un bain d’acide nitrique dilué ;
- l’aquatinte : on utilise des grains de résine en suspension que l’on chauffe par le-dessous de la plaque afin qu’ils collent au métal, avant de procéder à la morsure de la plaque dans l’acide citrique ;
- au sucre : c’est un procédé de dessin sur plaque de métal avec un mélange d’encre de Chine et de sucre. On applique ensuite un vernis, on plonge la plaque dans l’eau qui va dissoudre le sucre puis on termine avec le procédé de l’aquatinte (résine plus acide) ;
- la gravure en couleurs : on utilise plusieurs planches successives qui peuvent être de matériaux différents (métal – rhodoïd – végétaux…)
Gisèle MELZER 